30 mai 2013

La vie en rose.

Soyons bref, soyons concis : il fait toujours aussi moche, l'actualité en France et à l'étranger l'est encore plus, alors pour voir un peu la vie en rose, il va falloir se forcer un peu...  et dans ces cas-là, quoi de mieux que de savourer un bon gâteau, pour oublier tout ce gris qui nous entoure?

La recette que je vous propose aujourd'hui est celle que j'avais choisie pour le dessert du repas de la fête des mères. Je suis en retard, je sais, mais je suppose qu'elle s'adaptera bien à d'autres occasions. J'avais pensé à faire un baba au rhum traditionnel, mais connaissant les goûts de la principale intéressée, je n'ai pas voulu utiliser d'alcool. C'est donc pour une variante devenue très courante maintenant que j'ai opté : le baba (ou savarin) litchis-framboises.


Si l'histoire du baba vous intéresse, je vous invite à lire l'article de Mercotte  http://www.mercotte.fr/2012/12/10/le-baba-au-rhum-m6-le-meilleur-patissier/ car je ne voudrais pas répéter ce qui est déjà très bien expliqué.

Par contre je ne résisterais pas à l'envie de partager la photo du buffet de babas de Pierre Hermé, tous plus beaux les uns que les autres, et qui vous inspireront peut-être pour votre futur baba.



La recette de la pâte est celle de L'encyclopédie des desserts parue chez Flammarion :


Le savarin : (à réaliser au moins la veille)

250g de farine
25g de sucre semoule
 4g de sel
150g d'oeufs (ou 2 oeufs)
100g de beurre fondu et tempéré
10g de levure de boulanger
100g d'eau

Le sirop : 

125g de sirop léger de litchis
125g d'eau
50g de sucre

La chantilly à la vanille : 

40cl de crème liquide à 32% de M.G
2 cuillères à soupe de sucre glace
1 gousse de vanille (ou de la vanille liquide)

La garniture : 

300g de framboises fraîches ou surgelées
1 boîte de litchis au sirop

Pour ceux qui n'auraient pas envie de lire la marche à suivre, mais plutôt de la voir, voici la technique en images : 


1 - Faites fondre le beurre à feu doux et laissez-le revenir à température ambiante.
2 - Dans la cuve de votre batteur, mélangez la farine, le sucre, le sel, et la levure émiettée.
3 - Ajoutez l'eau puis les oeufs.
4 - Pétrissez jusqu'à ce que la pâte se décolle de la cuve, ou ne colle plus aux doigts si vous réalisez le savarin à la main. Si la pâte ne se décolle pas rapidement, il y a peut-être trop d'oeufs. Compensez alors en rajoutant de la farine petit à petit pour voir comment réagit la pâte.
5 - Lorsque la pâte se décolle, versez le beurre et pétrissez encore quelques minutes le temps d'obtenir une pâte lisse et brillante.
6 - Laissez alors reposer la pâte jusqu'à ce qu'elle ait doublé de volume : on dit qu'elle pousse. Plus la pièce où vous travaillez est chaude, plus la pousse est rapide.
7 - Une fois la pâte poussée, vous pouvez la mettre dans un moule à savarin à l'aide d'une poche (ou avec les moyens du bord). Laissez-la pousser à nouveau jusqu'à ce qu'elle atteigne la hauteur du moule.
8 - Enfournez à 180°C pendant 20min.


Le savarin cuit et imbibé.

Pour vérifier la cuisson, plantez une aiguille dedans : elle doit ressortir sèche.

Voici ce que nous dit la célèbre Mercotte du blog La cuisine de Mercotte au sujet des savarins :

"Autant de pâtissiers autant de méthodes : Pierre Hermé conseille de les cuire 4 jours avant afin de bien les dessécher, Philippe Conticini met directement la pâte dans les moules et ne la fait pousser qu’une seule fois. Par contre dans tous les cas l’étape du pétrissage doit durer au total au moins 10 min."

Le lendemain, il faut imbiber le savarin à l'aide d'un sirop : celui-ci doit être versé bien chaud sur le gâteau bien froid.

9 - Pour réaliser le sirop, faites bouillir ensemble l'eau, le sirop léger de litchis et le sucre.

L'idéal est de tremper entièrement le savarin dans le sirop, mais il faut faire attention à ne pas le casser en le ressortant. Il convient ensuite de le laisser égoutter sur une grille pour que le fond du gâteau ne devienne pas de la "bouillie" (c'est l'expérience qui parle...)

Enfin, pour la décoration, il suffit de garnir de fruits le centre du savarin et de recouvrir le tout de chantilly, dont voici la recette :

10 - Fouettez ensemble la crème, le sucre glace et les grains de vanille (ou de la vanille liquide).



En vous souhaitant bon travail et un bon appétit, je vous dis à très bientôt...

22 mai 2013

Cocooning, coconnage ou coucounage ...


Désigne "l'attitude consistant à se trouver si bien chez soi qu'on n'est guère poussé à en sortir excepté pour les nécessités vitales. (...) Issu du provençal coucoun signifiant « coque d'un œuf », qui a donné cocon en français, via le terme anglais dérivé cocooning" Wikipédia

Et bien moi, j'aime le cocooning... Mais j'aime le coconnage en hiver... et en ce moment, j'aimerais bien ne pas avoir à coucouner, parce que moi ce dont j'ai envie maintenant, c'est de sortir de mon appartement, et pas seulement pour aller au travail ou poster ma facture d'électricité (qui soit dit en passant ne risque pas de baisser au cours des 2 prochains mois si je suis obligée de rallumer le chauffage), ou aller faire les courses, ou je ne sais quelle autre "nécessité vitale". 

Ce que je voudrais moi, c'est mettre des nus-pieds, parce que ça fait un mois que je mets du vernis au cas où le soleil se déciderait à sortir, comme ça à l'improviste. Je voudrais aussi prendre un bon coup de soleil pour que ma copine de la Réunion ne me dise plus "oh, on voit que vous ne voyez pas beeaucoup le soleil" pendant nos conversations Skype et je voudrais siroter un bon Martini en terrasse avec une olive et une rondelle de citron...

Mais on dirait que je vais devoir attendre et donc pour patienter je vous propose de siroter, bien au chaud dans vos maisons, un bon breuvage qui ne manquera pas de vous apporter un peu de chaleur (intérieure au moins).

Et parce que le cocooning-coconnage-coucounage c'est mieux à deux, voici les ingrédients dont vous aurez besoin pour remplir deux grands mugs gourmands et réconfortants :




Pour la chantilly au cacao :

- 20cl de crème liquide à 30% de M.G 
- 2 cuillères à soupe de cacao amer
- sucre glace (facultatif)

Pour le chocolat chaud au café et au piment :

- deux expressos ( ou du café soluble )
- une tasse de lait (la quantité dépend de la taille de vos mugs)
- 1 gousse de vanille
- 2 cuillères à soupe de sucre
- 3 cuillères à soupe de cacao
- 2 pincées de piment

Pour cette recette, les quantités sont indicatives et doivent varier en fonction de vos goûts. Si vous n'aimez pas le cacao amer, ajoutez du sucre glace dans la chantilly et du sucre dans le lait.

1 - Montez la crème en chantilly avec deux cuillérées à soupe de cacao amer.
2 - Pendant ce temps, préparez l'équivalent de deux expressos, soit avec une jolie cafetière moka, soit avec une bonne dose de café soluble.
3 - Dans une casserole, faites bouillir le lait avec la gousse de vanille, le cacao, le sucre et le piment.
4 - Mélangez le chocolat chaud et le café.
5 - Dressez le crème chantilly bien ferme à l'ade d'un syphon ou d'une poche à douille.


Choisissez un bon film ou un bon livre, appelez une bonne copine et papotez longuement sans aborder surtout le sujet "régime avant la plage" qui n'est pas du tout d'actualité et savourez ce chocolat qui ne manque pas de piment!

A très vite!

19 mai 2013

Un atterrissage en douceur

Depuis que je suis toute petite, les dimanches sont synonymes de repas de famille. Au côté des membres permanents de ce conseil familial - papa-maman-mamie -  le nombre de convives autour de la table a changé au fil des ans : d'abord un frère part de la maison, puis bien plus tard un beau-frère nous rejoint, encore quelques années plus tard, une chaise haute ( presque un trône devrais-je dire) vient se caler entre deux chaises pour accueillir une petite princesse... 

Et il y a trois maintenant, ça a été mon tour de quitter la maison, et les repas du dimanche se sont fait plus rares, mais plus précieux aussi. Toute seule ou à deux, le repas dure moins longtemps, on ne ressort plus de table en disant : "C'est bon, je ne mange plus pendant une semaine", on passe directement du plat au dessert en oubliant apéro et entrée et on sort de table si vite qu'on n'a plus l'impression d'être dimanche...

Mais heureusement, quand la famille est un peu loin, ce sont les copains qui viennent animer la maison, et aujourd'hui, c'est notre copine taïwanaise qui a cuisiné pour nous une spécialité de son pays : et c'était délicieux, même si nos palais ont eu du mal à supporter la soupe ultra-épicée! Mais ce riz arrivé directement de Taïwan, cette énorme carotte blanche, ce petit sachet d'épice, et cette viande parfaitement marinée nous ont permis de faire l'aller-retour Besançon-Taïpeï sans quitter notre table.

Et pour un atterrissage en douceur (et pour apaiser nos papilles en feu) j'avais préparé une coupe liégeoise composée d'une compotée de mangues caramélisées et d'une chantilly maison à la vanille. 


Réalisé en 15 minutes maximum, ce dessert vous permettra de faire votre grasse matinée dominicale tranquillement et ravira vos invités.

Alors quand vous irez faire les courses, n'oubliez pas d'acheter :

- une belle mangue
- de la cassonade
- du beurre
- une brique de 20 cl de crème liquide à 30% de M.G
- de la vanille liquide ou en gousse pour un effet plus gourmand
- du sucre glace
- des spéculoos

1 - Pelez la mangue et découpez-la en cubes.
2 - Faites fondre 100g de beurre et saisissez les cubes de fruit.
3 - Une fois les fruits bien imbibés de beurre, saupoudrez 4 grosses cuillères de cassonade et laissez caraméliser.
4 - Répartissez la mangue dans 4 verres.

5 - A l'aide de votre robot et du fouet ( ou à la main pour les courageux), battez la crème, la vanille (en quantité suffisante) et 2 cuillères à soupe de sucre glace. Quand le mélange est très ferme, utilisez une poche à douille pour former de belles rosaces de chantilly sur les mangues et émiettez quelques spéculoos... 

... et le tour est joué!

Bon voyage, et bon lundi de Pentecôte aux veinards qui ne travaillent pas !


12 mai 2013

Choco-coco(rico)

Peut-être est-ce dû au temps changeant de ce printemps qui a du mal à s'installer sur Besançon, ou aux courtes nuits auxquelles j'ai droit depuis 3 mois maintenant, mais la fatigue commence à se faire sentir et les siestes poméridiennes s'allongent, ce qui ne me laisse plus guère le temps de cuisiner les après-midis de la semaine...

Je cherche donc des recettes faciles et rapides à réaliser pour essayer d'être à peu près assidue avec ce blog ... J'admire les bloggeuses qui réussissent à publier une ou plusieurs recettes par jour!

Voici la dernière en date, ultra rapide, plutôt goûteuse, forte en chocolat : les biscuits choco-coco.


La recette suivante vous permettra de réaliser une 60aine de biscuits, et si vous n'en voulez pas autant, n'hésitez pas à congeler le reste :

100g de sucre glace
175g de beurre pommade
1 oeuf
250g de farine
20g de cacao en poudre

du chocolat fondu
de la noix de coco râpée

1 - Mélangez le sucre glace et le beurre jusqu'à obtention d'une crème.
2 - Ajoutez l'oeuf.
3 - Une fois le mélange bien homogénéisé, ajoutez la farine et le cacao préalablement tamisés.
4 - Etalez la pâte de manière à obtenir un pâton régulier et réservez au frigo pendant 2heures. Plus le pâton sera fin, plus il refroidira vite.

5 - Etalez la pâte bien froide sur une épaisseur de 2mm, détaillez en carré ( ou avec l'emporte-pièce de votre choix) et trouez en diagonal à l'aide de douilles de différents diamètres.
6 - Enfournez à 180ºC pendant 14 minutes.

7 - Une fois les sablés refroidis, faites fondre votre chocolat et étalez-le aux endroits où vous désirez que la noix de coco colle...

Bonne dégustation !